Le lendemain du jour,
Où le smog aura enveloppé la baie;
Nos regards détachés,
Plongeront en abandon.
Sous les chutes d'eau, lourde,
Notre voeux sera révolu;
Passé les profonds hospices,
D'une mer maximale.
Nos reflets prendront le large,
Le long des falaises repenties;
Nos brasses coulées,
à mort seront limpides.
Comme si de rien n'était,
Nous fendrons les amorphes étendues.
Comme si rien ne fut;
Nos crawl volcaniques,
Perclus de fatigue,
Paralyseront nos chairs.
Nos peurs coaguleront,
Les vaisseaux sous nos peaux,
Batteront à tout rompre.
Cet oasis de baignade monocorde.
Évincés des plaines abyssales,
Nous éventrerons les palais d'ambre,
Les barrages de bijoux,
Les empires d'éternité,
Combien faudra-t-il nous pardonner?
Un sablier scellé, figera cette descente.
À perpétuité.
Noyés, l'un pour l'autre.
Noyés, l'un pour l'autre.
Le lendemain du jour,
Où le smog aura enveloppé la baie;
Nous serons noyés.
Noyés, l'un pour l'autre.
