Dieu, qu'ils me font sourire, les élans de lyrisme
Quand la main sur le cœur, au dernier tour de piste
Ceux qui les yeux humide, jurent ne rien regretter
De tout ce qu'ils ont bu, de ce qu'ils ont mangé
Alors s'ils sont heureux de leur choix, de leur sort
Qu'ils laissent hurler un peu les destins plus retord
Toutes ces vies sordides si mal scénarisées
Qu'elles finiront au mieux, téléréalité
À l'éternelle question "si c'était à refaire?"
Sachant très bien qu'au fond, on ne peut rien y faire, non
Je réponds sans ambages en regardant les cieux
"Je referai tout pareil mais en mieux"
À ma première maîtresse, enfin celle de l'école
Qui empestait la sueur et le vieux tube de colle
Moi, j'aurais préféré la divine speakerine
Dont mon père connaissait même le tour de poitrine
À mes années perdues dans cette fac de droit
Où tout était tordu, me sentant hors la loi
Parmi cette jeunesse, un tantinet facho
J'aurais la peine de mort rétablie illico
À l'éternelle question "si c'était à refaire?"
Sachant très bien qu'au fond, on ne peut rien y faire, non
Je réponds sans ambages en regardant les cieux
"Je referai tout pareil mais en mieux"
À tous ces mots d'amour que je n'ai pas osé
À ces reines de cœur que j'ai juste croisées
Me sentant mal à l'aise aux tréfonds de mon corps
Préférant dire "adieu" plutôt que dire "encore"
Pour ces petits bonheurs, pour toutes ces grandes joies
Qu'on a laissé filer qui ne reviendront pas
À ces trains de la chance où l'on n'est pas monté
Pour le plaisir intense de leur courir après
À l'éternelle question "si c'était à refaire?"
Sachant très bien qu'au fond, on ne peut rien y faire, non
Je réponds sans ambages en regardant les cieux
"Je referai tout pareil mais en mieux"
Je referai tout pareil mais en mieux
