Je t'offre mes ivresses, mes retards programmés
L'autre bout de ma laisse, mes pensées en chantier
Je t'offre mes calculs et puis mes soustractions
Mes océans qui brûlent et qui noient mes chansons
Je te prends tes paresses et tes envies d'action
Aussi tes mots qui blessent et ton invitation
Je te prends tous tes mots pour en faire des silences
Ton rire et tes châteaux pour qu'ils me portent chance
Mais je te laisse le choix du lieu, des armes
Et je te laisse de quoi verser une larme
Oh, je te laisse le choix s'il en reste un
Oui, je te laisse de quoi me tendre la main
Oui, je te laisse de quoi me tendre la main
Je t'offre mes écarts, mes nuits appropriées
Et ces lumières de phares où mes ailes ont brûlé
Je t'offre mes blessures pour que tu puisses y lire
Le récit d'aventures où j'ai frôlé le pire
Et je te prends aux mots sans même te prévenir
Qu'y a-t-il de plus beau que n'plus s'appartenir?
Je te prends tous tes rêves et tes affirmations
Juste pour voir sur tes lèvres, revivre ma chanson
Mais je te laisse le choix du lieu, des armes
Et je te laisse de quoi verser une larme
Oh, je te laisse le choix s'il en reste un
Oui, je te laisse de quoi me tendre la main
Mais je te laisse le choix du lieu, des armes
Et je te laisse de quoi verser une larme
Oh, je te laisse le choix s'il en reste un
Oui, je te laisse de quoi me tendre la main
Oui, je te laisse de quoi me tendre la main
