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S'il ne devait rester de moi qu'une chanson Quand je serai parti vers mes îles Marquises Après le grand salut, il faudrait qu'elle dise Que tu étais jolie et que nous nous aimions Et que nous nous aimions tous deux émerveillés De vivre à notre tour ce miracle tranquille D'être là d'être heureux, dans les rues de ces villes Où les pavés sont durs et les hommes pressés Il faudrait qu'elle parle de tes mains calmes et blanches Que je garde en tremblant entre mes mains à moi De ces robes légères qui frissonnent sur toi Quand dans le printemps joyeux on s'offre des dimanches Faudrait qu'on n'y oublie pas non plus tes lèvres roses Faites pour murmurer des mots doux des serments Faites pour fredonner quelques notes en passant Et qui sont accueillantes aux baisers que j'y pose Faudrait qu'elle rappelle que nous aurons marché Tout autant que possible rebelles et le front haut Sur ces chemins qui passent à l'écart des salauds Avec toujours en nous des orgueils d'espérer Qu'elle raconte enfin que nous avons rêvé Dans ce monde sanglant où l'on brade la vie De matins de rosée de tendresse infinie De jours à venir qui verront fleurir la paix S'il ne devait rester de moi qu'une chanson Mais plus probablement il ne restera rien Pas même un peu de vent, et je m'en moque bien Puisque tu es jolie et que nous nous aimons
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