Lyrics

Une chanson que j'aime beaucoup Qui me rappelle une époque que j'aime beaucoup aussi, d'ailleurs Une chanson de Francis Blanche Les dames de la poste Je suis la honte de la ville Je suis celle qu'on ne reçoit nulle part Les filles comme moi, les inutiles Il vaut mieux les tenir à l'écart On fait semblant de ne pas me connaître Parce que j'ai eu plusieurs amants Mais y a des yeux derrière les fenêtres Pour surveiller tous mes mouvements Je suis la terreur de la ville Le scandale de tous les gens bien Je fais trembler les vieilles filles Je fais rêver les collégiens Les dames de La Poste S'en vont par trois En quittant La Poste À six heures trois Les dames de La Poste Se donnent le bras Elles, on les accoste Tandis que moi Lorsque je passe dans la rue Y a personne qui ne me salue Personne qui m'aime et qui me voit Les gens bien me montrent du doigt Les dames de La Poste S'en vont par trois En quittant La Poste À six heures trois Les dames de La Poste Se donnent le bras Elles, on les accoste Moi pas On a dit que le fils du notaire S'était tué par amour pour moi Au fond j'sais bien que s'il a fait ça C'était pour embêter son père Seulement maintenant, tous, ils me détestent Comme si j'avais quelque chose à voir Et une fois de plus contrôlent mes gestes Parce que je m'habille tout en noir Mais oui, je ne suis pas un ange J'aime les fourrures et les bas de soie Tant pis pour celles que ça dérange Chaque soir j'ai un homme chez moi Les dames de La Poste S'en vont par trois En quittant La Poste À six heures trois Les dames de La Poste Dans leur lit froid Rêvent de timbres-poste Tandis que moi Je fais des rêves de caresses Je fais des rêves de jeunesse J'aime la vie, j'aime l'amour Et je sais qu'on trouvera un jour Parmi les timbres-poste Et les mandats Toujours fidèles au poste À six heures trois Les dames de La Poste Les bras en croix Mortes dans leur poste Moi pas
Writer(s): Francis Blanche, Alec Siniavine Lyrics powered by www.musixmatch.com
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