Un soir, brisés, pour nous distraire, les hémisphères stationnaires
Rencontreront les visions d'absolu d'une goutte particulière
Elle coulera dans l'œil,
Diffusera ses vertus à ne plus savoir quoi faire
À se percevoir comme élus par le coin des
Globes oculaires, messagers de phrases dissolues
On verra voler dans les airs, on entendra les cris de colère
Des strates de nuages en foudre agités de nos regards éclairs
Sans connexion, paralysés, l'abcès finira par crever
Il écartera l'espace entrouvert et nous laissera dériver, troublés
On se retrouvera à découvert, nus face à nos propres adversaires
Tout fébriles mais résolus,
Sous une pluie acide de matière, à boire les astres, nous inclus
N'en déplaise aux vagues influx rationnels derrière nos paupières
On expulsera nos climax privés, l'écume du sang au goût amer,
On sera l'énigme, on sera la guerre
Plus capable de récidiver, on s'en ira sur un rythme de croisière
Se faire planer ailleurs brûlants, l'esprit vague
Et on caressera l'étoile polaire, chair fatiguée d'un soir rêvé
