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Allongé, les yeux grands ouverts À l'hôpital de Vallegrande Chemise déchirée en plein air Des tueurs aux tueurs ressemblent Sur la photo, il posa mort Mais on le voit bien dépassé Par l'aigle qu'ils ont accroché Qui les ignore À côté il y a une école Où des gamins apprennent à lire Posé là, un journal de bord Où tu n'a pas le temps d'écrire Le nom de celui qui trahit Le sept octobre en Bolivie Près de ce mort si jeune encore Qui les ignore En octobre, 67 dans la sierra Ernesto Che Guevara A pris son indépendance En octobre, 67 dans la sierra Ernesto Che Guevara Quelle solitude, quelle errance Quelle solitude, quelle errance Sur la photo originale Y a quelqu'un d'autre et un palmier Mais la légende recadrée Garde l'étoile bien au centre À Vallegrande, les yeux ouverts La révolte s'est fait la paire Avec ce mort si jeune encore Qui nous ignore Quatre balles, les poumons percés Dans le labyrinthe d'Orphée Cet insomniaque pulmonaire À toujours cet air inspiré On dort si bien avec la mort Les marchands ont canonisé Ce romantique si jeune encore Qui les ignore En octobre, 67 dans la sierra Ernesto Che Guevara A pris son indépendance En octobre, 67 dans la sierra Ernesto Che Guevara Quelle solitude, quelle errance Quelle solitude, quelle errance En octobre, 67 dans la sierra Ernesto Che Guevara A pris son indépendance
Writer(s): Bernard Lavilliers Lyrics powered by www.musixmatch.com
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