La Mer

Elle a vu souvent Naître l'espoir Dans la pudeur du jour Elle a vu la mer Et les sirènes autour Les hurlevents Aux quatre coins du monde Elle a tenu la barre De désespoir en désespoir Elle a fait de son mieux Pour parcourir les terres Des sentiments vertigineux Et quand elle rêve De cheval blanc en prince charmant Les songes l'emportent Loin de sa douleur, de sa pudeur Elle s'accroche aux espoirs des lendemains Elle a connu tant de ports Des amarrages sans paysage Travail en noir avec des gants blancs Elle a su rester Loin de sa douleur, de sa pudeur Elle s'accroche aux espoirs des lendemains Elle a su garder assez d'amour Ses souvenirs d'ailleurs Pour s'envoler Retour, perdu, espoir Aux quatre coins du monde Loin de sa douleur, de sa pudeur Elle s'accroche aux promesses d'avenir Partir, un jour, peut être