Ni les nuages ni le vent

Il y a eu de brèves instants Nos vies semblaient s'appartenir On avait trouvé l'équilibre Entre mes profondeurs et tes rires Il eut des clairs matins Où ton visage semblait pétri d'espérance Et ma foi trouvait en toi sa résonance Mais l'on ne retient ni les nuages, ni le vent Donc le ciel dessine sur nos têtes est une tragédie Dont l'on ne retient ni les nuages, ni le vent Quand le ciel oublie doucement Lorsqu'on s'était dit L'une des cieux étoilés Qu'on observait la tête en l'envers Couchée sur des bacs dérobés À la lueur de l'univers L'une des jours où nos rires Résonnaient en une seule promesse Alors où tous semblaient offrir À notre éternelle jeunesse Mais l'on ne retient ni les nuages, ni le vent Quant le ciel dessine sur nos têtes est une tragédie Dont l'on ne retient ni les nuages, ni le vent Quand le ciel oublie doucement Lorsqu'on s'était dit On a regardé le feu s'éteint Et l'hiver nous prend peu à peu À part vouloir, on s'étrangle On s'est brisé en deux On a observé des monstres gigantesques Sans même se mettre à l'abri Nous petites anti-pittoresque Ce que le mauvais temps nous a appris Car on ne retient ni les nuages, ni le vent Quand le ciel dessine sur nos têtes et tragédie? Dont l'on ne retient ni les nuages, ni le vent Quand le ciel oublie doucement Lorsqu'on s'était dit