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L'idiot qu'on a toujours été
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Credits

PERFORMING ARTISTS
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Vocals
Lucas Thiefaine
Lucas Thiefaine
Guitar
Jean-François Assy
Jean-François Assy
Cello
Christopher Board
Christopher Board
Keyboards
Diane Sorel
Diane Sorel
Background Vocals
Carole Masseport
Carole Masseport
Background Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Lyrics
Lucas Thiefaine
Lucas Thiefaine
Arranger
Christopher Board
Christopher Board
Arranger
Frédéric Gastard
Frédéric Gastard
Arranger
PRODUCTION & ENGINEERING
Lucas Thiefaine
Lucas Thiefaine
Producer
Dominique Ledudal
Dominique Ledudal
Recording Engineer
Mathieu Bameulle
Mathieu Bameulle
Mastering Engineer

Lyrics

Quelque part dans la brume un voyant solitaire S'éloigne disparaît sous les traits d'un enfant Et son langage abstrait étoilé de mystère Nous dévoile un futur prophétique alarmant Sous les bulles de rosée et les vagues incertaines Qui brillent dans nos regards lointains de naufragés On entend le murmure effrayant des sirènes On redevient l'idiot qu'on a toujours été On redevient toujours l'ombre qui sonne le glas Du trou noir qui dévore son étoile еn faillite On redeviеnt toujours l'ombre dans la magma Qui souffle d'effort en degré Fahrenheit On redevient l'idiot qu'on a toujours été Le nom des prédatrices nous remonte en mémoire À travers l'alphabet, les souvenirs malsains Quand les amants perdus s'inventent un purgatoire Et mendient l'assistance des esprits souterrains Et loin des muses obscènes aux sourires cannibales Des Érinyes toxiques dont on a fait sécher Le venin qui sert d'encre au tampon pour leur bal On redevient l'idiot qu'on a toujours été On redevient toujours l'ombre qui sonne le glas Le trou noir qui dévore son étoile en faillite On redevient toujours l'ombre dans la magma Qui souffle d'effort en degré Fahrenheit On redevient l'idiot qu'on a toujours été Après les ovations du dimanche des Rameaux Le dieu mourant revient pour son vendredi saint À l'heure où les putains, les traîtres et les bourreaux Se rassemblent et défilent devant le Sanhédrin L'heure où l'on voit tourner les démons de nos veilles Sur l'éternel manège ou sombrent nos pensées Et quelque soit le sens des astres dans le ciel On redevient l'idiot qu'on a toujours été On redevient toujours l'ombre qui sonne le glas Le trou noir qui dévore son étoile en faillite On redevient toujours l'ombre dans la magma Qui souffle d'effort en degré Fahrenheit On redevient l'idiot qu'on a toujours été Dans l'alchimie des villes éclaboussées de sève On voit des molécules qui cherchent l'horizon Des archets de violons qui se transforment en glaives Et des chants inutiles sur de vaines partitions Nos corps sont des accords sur des ruines en puissance La musique c'est la mort qui s'invite dans la danse Et les mots et les mots Et les mots sont des trous sanglants dans le silence
Writer(s): Hubert Felix Thiefaine, Christopher Board, Lucas Thiefaine, Frederic Gastard Lyrics powered by www.musixmatch.com
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