Listen to Le Radeau de La Méduse (Bonus Track - French Version) by Aephanemer

Le Radeau de La Méduse (Bonus Track - French Version)

Aephanemer

Metal

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Credits

PERFORMING ARTISTS
Aephanemer
Aephanemer
Performer
Marion Bascoul
Marion Bascoul
Lead Vocals
Martin Hamiche
Martin Hamiche
Electric Guitar
Lucie Woaye Hune
Lucie Woaye Hune
Electric Bass Guitar
Mickaël Bonnevialle
Mickaël Bonnevialle
Drums
COMPOSITION & LYRICS
Marion Bascoul
Marion Bascoul
Lyrics
Martin Hamiche
Martin Hamiche
Songwriter
PRODUCTION & ENGINEERING
Aephanemer
Aephanemer
Producer
Yannick Tournier
Yannick Tournier
Recording Engineer
Dan Swanö
Dan Swanö
Mixing Engineer
Mika Jussila
Mika Jussila
Mastering Engineer

Lyrics

Au-devant des autres navires La Méduse avait quitté sa route Sécession présageant le pire Une désastreuse déroute Échoués au large Les naufragés abandonnèrent le bateau Certains portés par des rames D'autre sur le funeste radeau Tels les vagues de la mer battue par les vents Se brisant dans leur cours au-dessus de l'abîme Ils devraient être l'objet de mille tourments Entre les planches et les voiles de la terrible machine Parmi les malheurs qui affligèrent Ces infortunés humains Souvenez-vous que c'étaient leurs frères Qui avait scellé leur destin Le radeau remorqué vers le rivage Est dépendant du soutien illusoire D'alliés qui larguèrent les cordages Rompant ce lien garant d'espoir Maudit par leur nom, leurs visages changés en pierre Comme si la gorgone avait paru devant eux L'hostilité primitive, sur eux se resserre Sous les plus sinistres cieux Deux fois condamnés, par deux fois bannis Ces soldats flétris exilé sur les mers Rattrapés par la rancune d'implacables furies À nouveau prisonniers de l'enfer La soif les dévora bientôt, redoublé par les dards du soleil Leur peau écorché par l'eau salée les privant de sommeil Le compte des noyés enlevés par la détresse et les tempêtes Rythmait les jours passés sur ce planché étroit et précaire La faim leur a fait trancher la chair de leur compagnons morts Se nourrir de ce consternant augure de leur propre sort Jetés à la mer, les blessés offraient un spectacle absurde Tout ceci n'étant rien, comparé aux déchaînements de violence nocturne Un par un, la folie fit d'eux des esclaves Frêles échos de la fureur des vagues La peur primordiale soufflant la forfaiture Remontant des profondeurs obscures Tels les vagues de la mer battue par les vents Se brisant dans leur course au-dessus de l'abîme Ils ne restèrent que 15, sur bien plus de cent Sauvés du supplice de la terrible machine Bien que les maux ne prirent pas fin Pour ces épaves affligées de douleur Souvenez-vous de leurs frères humains Qui sauvèrent leur vie, leur rendirent leur valeur
Writer(s): Martin Hamiche, Marion Bascoul Lyrics powered by www.musixmatch.com
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