C'est un soir où les fleurs du mal
S'ouvrent et se pavane
Dans la chambre noire des peines de cœur
Un soir où l'on vendrait son âme
Au diable ou à Dieu pour un sourire, une larme
Envolés du chant d'un violon tzigane
Chambre sous les toits
Chambre sous les nues
Un amour se perd, un autre revient sur ses pas
Chambre sous les nues
Chambre sous les toits
Une voix dans la rue fredonne un air que je n'connais pas
Devant le rideau d'fer d'un cabaret hongrois
Deux ombres enlacées échangent un long baiser
C'est un soir d'éternel chagrin
Où le corps se pâme
Dans les bras d'un désespoir sans fin
Un soir où la beauté fatale
Hypnotise ses proies
Amoureuses aveuglées par l'éclat du soleil noir des fleurs du mal
Chambre sous les toits
Chambre sous les nues
Je n'entends plus l'appel de ta voix
Chambre sous les nues
Chambre sous les toits
Au coin de la rue quelqu'un siffle un air que je n'connais pas
Devant le rideau d'fer d'un cabaret hongrois
Deux ombres enlacés échangent un long baiser d'adieu
Viens ma lionne
Viens te faire les griffes sur ma peau (faire les griffes sur ma peau)
Ployer ta nuque tendre (ployer ta nuque tendre)
Offrande au bourreau (offrande au bourreau)
(Sous l'orage anthropophage) sous l'orage anthropophage
(De mes crocs) de mes crocs
Viens ma lionne, viens
Te faire les griffes sur ma peau
Ployer ta nuque, tendre offrande au bourreau
Sous l'orage anthropophage de mes crocs
