Credits

PERFORMING ARTISTS
Yves giraud
Yves giraud
Bass Guitar
Laurent Honel
Laurent Honel
Guitar
Paul Léger
Paul Léger
Lead Vocals
Jean-Marc Sauvagnargues
Jean-Marc Sauvagnargues
Lead Vocals
Les Fatals Picards
Les Fatals Picards
Performer
COMPOSITION & LYRICS
Yves giraud
Yves giraud
Composer
Laurent Honel
Laurent Honel
Composer
Paul Léger
Paul Léger
Composer
Jean-Marc Sauvagnargues
Jean-Marc Sauvagnargues
Composer
PRODUCTION & ENGINEERING
Yves giraud
Yves giraud
Producer
Laurent Honel
Laurent Honel
Producer
Paul Léger
Paul Léger
Producer
Jean-Marc Sauvagnargues
Jean-Marc Sauvagnargues
Producer
Benjamin Joubert
Benjamin Joubert
Mastering Engineer
Guillaume Stelly
Guillaume Stelly
Mixing Engineer

Lyrics

Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-param Parapa-pa, pa-pa-pa-pa, pa-pa-pa-pa, pa-ra-ra Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-param Parapa-pa, pa-pa, pa pa-pa-paou C'est beau la mer près de Trouville, par temps clair, tu vois les usines Le Havre et la zone portuaire et quand il pleut, tu vois la mer Avec les copains sur la plage, c'était le temps des grands barrages Que tu construis dans les rigoles à marée basse loin de l'école Mon père était en slip de bain, nez plongé dans son Libé' Ma mère quittait plus ses bouquins ou alors juste pour cuisiner C'était comme qui dirait l'enfance, le temps béni de l'innocence Une éternité qui pourtant prend fin toujours, trop brutalement Et puis y avait mon frère qu'avait toujours la nouille à l'air Qui savait pas encore qu'après la vie, bah y a la mort Et puis y avait mon frère seul à oil-pé face à la mer Comme une espèce de doigt d'honneur à la vie et à ses malheurs Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-param Parapa-pa, pa-pa, pa pa-pa-paou C'est triste les dimanches en famille, en automne très loin de Trouville Y a des odeurs de poulet froid et du silence qui s'en va pas Tu fais tout pour pas oublier que ton enfance bah, c'est plié Les boutons, les poils sous les bras, y a des indices qui trompent pas Le nez plongé dans l'quotidien, nos parents n'disaient plus trop rien Le bonheur était une question qui n'se posait plus au salon Sans compter le téléviseur, ses variétés et son 20 heures Qui faisait rien qu'nous rappeler qu'putain grandir, c'est compliqué Et puis y avait mon frère qu'avait toujours la nouille à l'air Qui savait pas encore qu'après l'enfance en gros, c'est mort Et puis y avait mon frère, seul à oil-pé face à Drucker Comme une espèce de doigt d'honneur à la vie et à ses malheurs Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-param Parapa-pa, pa-pa, pa pa-pa-paou J'espère un jour venir au ciel dans le plus simple des appareils J'ai envie d'croire que l'au-delà, c'est un camp d'nudistes au Grau-du-Roi J'ai envie d'croire qu'on y rigole, la marée basse, loin de l'école Ça compenserait un peu le prix d'une vie d'rose teintée de gris À moins qu'un jour, on ait l'idée de tous se refoutre à oil-pé D'envoyer au diable Vauvert, nos vies cravatées de misère Ça polluerait moins la planète et sans doutes un peu moins nos têtes Y a rien d'plus éco-responsable qu'une société, de châteaux d'sables On serait tous comme mon frère, tous à oil-pé face à la mer En souvenir des heures où l'on tutoyait le bonheur On ferait tous comme mon frère, on aurait tous la nouille à l'air On saurait pas encore qu'après l'enfance en gros, c'est mort Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-param Parapa-pa, pa-pa-pa-pa, pa-pa-pa-pa Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-param Parapa-pa, pa-pa, pa pa-pa-paou
Writer(s): Jean Marc Sauvagnargues, Laurent Honel, Paul Léger, Yves Giraud Lyrics powered by www.musixmatch.com
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