Lyrics

Jerzy, était un homme comme toi et moi, sauf que Lui, avait d'l'acier en guise de foie, mais jamais sous l'emprise du froid Portait un cœur rempli de foi, ouai, un nom de famille en guise de poids Prend n'importe quel taf' exécrable, des corvés endolorantes, il en a fait d'chaque Oh ça oui, Un mental de kozak en tangente La solidité du penchak, dur de s'intégrer en France quand ton nom d'famille c'est OLZCAK Sa famille voyais la France comme un putain d'Eldorado Donc, plus de chance que ses cousins qui s'appelaient par des numéros Bref, une histoire assez banal quand t'as l'contexte Le genre d'histoire qu'on oublie entre deux textes Petite, ma mère lui a dit Papa aprend moi bien ta langue, Nos racines m'intéresse, dis tu m'feras visiter? Ecoute moi ma chérie; notre maison c'est la France La Pologne c'est loins derrière, on n'y retournera jamais Encore un soir seul à la maison À regarder tes photos par terre, assis dans le salon Une caisse remplie de papiers Je n'ai jamais dit Papi La nostalgie d'une époque me dit que ça n'est pas l'pied Encore un soir seul à la maison À regarder tes photos par terre assis dans le salon Je sais que je tiens de toi, je tiens ton étoile du bout des doigts Mais qui regarde qui? J'ai vu Jerzy du haut des toits Donc il taffait comme un fou, il faisait le taf' de 20 gars Il s'est bien ruiné la santé, en faisant les parfaits job ingras Il livrait dans des boucheries, a transporté des carcasses Les jours hantés par son pays, climat inverse de Caracas Il est arrivé assez jeune, la France: une terre promise Alors qu'à l'époque la Pologne: pfff, une terre soumise Sauf que l'herbe factice n'est pas beaucoup plus verte dans l'Exagone Donc Impossible d'aller et venir si tu mets pas ton étoile jaune Mais le Slave est dans le cœur, autant que l'esclave est dans les mœurs Aucune nostalgie du passé, j'veux pas que le temps soit en Reverse Et y'aura toujours des gens pour marcher où on n'a jamais marché Autant qu'y'en aura pour cracher où on n'a jamais craché S'intégrer c'était le mot d'ordre, première bouffée au dernier souffle Quitte à ne manger que les miettes, taffer dans l'amiante et le souffre Jamais eut d'antécédents, jamais touché les assedics Jamais reconnu comme francais Comme ça c'est dit Encore un soir seul à la maison À regarder tes photos par terre, assis dans le salon Une caisse remplie de papiers Je n'ai jamais dit Papi La nostalgie d'une époque me dit que ça n'est pas l'pied Encore un soir seul à la maison À regarder tes photos par terre assis dans le salon Je sais que je tiens de toi, je tiens ton étoile du bout des doigts Mais qui regarde qui? J'ai vu Jerzy du haut des toits
Writer(s): Warren Magnani Lyrics powered by www.musixmatch.com
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