Personne ne sait où va la nuit
Nul n'ira au-delà d'ici
Nous éloigner encore des autres
Rien ne peut faire d'une vie la notre
Personne ne sait où va la nuit
Mon cœur ma voix, s'offrent à l'envie
J'explore les couleurs incendiaires
De l'écarlate à son contraire
Je dors aux heures de lumière
Quand la foule éclate et se perd
Personne ne trouve grâce à l'ennui
D'une vie sans trêve, sans répit
A l'aube se cachent les fous
A l'aube se cachent les fous
A l'aube se cachent les fous
A l'aube se cachent les fous
Personne ne sait où va la nuit
Quand elle se dérobe et s'enfuit
Retenir d'elle comme une folie
Météore d'amours éblouis
Retenir d'elle comme un grand cri
Des corps aux contours inédits
A l'aube se cachent les fous
A l'aube se cachent les fous
A l'aube se cachent les fous
A l'aube se cachent les fous
Les fous, les fous, les fous
Se cachent les fous
Se cachent les fous
Se cachent les fous
Se cachent les fous
Se cachent les fous
Les fous, les fous
Personne ne sait où va la nuit
Nul n'ira, au-delà d'ici
Boire pour un voyage immobile
Trouver un temple ou un asile
