nuit d'été

J'ai attendu beaucoup trop longtemps Je me refusais de le vivre encore Peut-être par appréhension, de la peur La peur du regard des gens J'ai fait voler des objets dans ma chambre, par colère du temps qui passe Pourquoi se laisser prendre dans cette spirale? S'émerveiller des songes d'un été enneigé Utopie du désir, frénésie du moment Se mêler à l'occas' aux fous Mes mains et ton corps dessous Danse encore, souffle fort Jusqu'au lever du jour Se mêler à l'occas' aux fous Mes mains et ton corps dessous Danse encore, souffle fort Jusqu'au lever du jour Bébé vole encore un peu J'ai le plus beaux des tableaux sous les yeux Je call une dernière fois la raison et je raccroche Je paierai les conséquences de ma poche Je te pose des questions sur l'amour Je dépose mes yeux autour Y'a des poches sous les deux Oh oui l'amour: c'est comme ça que je l'imaginais quand j'étais mioche Ça prend dans les jambes, les beaux jours diminuent mais sont proches Trois heures déjà qu'on regarde comment la nature se comporte Et créer le manque sera facile, tenir sur la distance fragile J'apprends dans la douleur et l'espoir Qu'un jour l'amour et la haine puissent être pote Se mêler à l'occas' aux fous Mes mains et ton corps dessous Danse encore, souffle fort Jusqu'au lever du jour Se mêler à l'occas' aux fous Mes mains et ton corps dessous Danse encore, souffle fort Jusqu'au lever du jour Je me ferais bien des bails comme ça tout le temps Courir sur la plage admirer les paysages C'est vrai que c'était bien ce temps Prise de conscience éparse entre la terre et l'espace Et là autour Frénésie devant moi, je me rends pas compte Y'a tant d'amour Mais tout ce que je vois autour c'est toi Se mêler à l'occas' aux fous Mes mains et ton corps dessous Danse encore, souffle fort Jusqu'au lever du jour Se mêler à l'occas' aux fous Mes mains et ton corps dessous Danse encore, souffle fort Jusqu'au lever du jour Certains croient que le hasard existe Je démarre une discussion avec le ciel ou ceux qu'ils veulent bien m'écouter mais je ne parle pas fort, un peu gêné qu'on m'entende Ouais tu sais... comme ce gars qui dit être responsable de tout ce qui lui arrive Et que d'assumer parfois ses torts ça résout tout Et comme lui je déteste ce fait qu'on attende tellement sur les autres, de soi, toujours Alors quand tu arrives, l'été, je m'encourage à faire une pause avec tout ça C'est laissé sur la touche le temps d'une saison Frénésie du moment J'aime quand tu arrives