Des heures en presse
Sans trop savoir ce que tu fais
Où tu te détestes
Ou au mieux tu te distrais
De la bête
Qui se dévoile par défaut
Qu'une idée en tête
Mais c'est la pensée de trop
Tu t'es retrouvé sans options
Entre l'épave et le fond
À te noyer d'illusions
Dans les abîmes de ton monde
Isolé, tout s'effondre
Avec la même appréhension
Et tu n'sais
Plus trouver
Un sens à tout ça
Tu vires à l'envers, à l'endroit
Et ça te dépasse
Comme tes défauts dans l'miroir
Tu manques à l'appel
Pour rattraper ton retard
Tu cours à ta perte
Fatigué de décevoir
Tu t'es retrouvé sans options
Entre l'épave et le fond
À te noyer d'illusions
Dans les abîmes de ton monde
Et tu perds la dimension
Que rien ne reste pour de bon
Quand ta bête
Est en fait
Ton propre regard
Entre l'épave et le fond
Épuisé de solutions
Va donc retrouver tes démons
