Cauchemar

Je me suis assise à la table où tu prenais ton café J'ai lu ton journal, j'ai goûté à tes sablés J'ai enfilé ta veste et j'ai porté ton chapeau Pour oublier ta perte, je t'ai construit un radeau J'y ai déposé une larme, un brin de lilas Quelques souvenirs et il prend le large Emporte avec lui ton âme Tu pars, je ne peux te suivre Au revoir à dans une autre vie J'ai fait un rêve où plus rien n'était pareil On avait 60 ans, la mort nous avait séparés J'te perdais en accéléré encore et encore Tu restais de marbre, je priais pour que tu ne t'endormes, pas Quatre heures du tam putain de cauchemar Putain de cauchemar Putain de cauchemar Putain de cauchemar L'esprit dans les songes, la réalité en parallèle Crier ton nom dans l'ombre, tenter de trouver la lumière Le décor est bresom J'me psychanalyse, je ne fais des rêves lucides que quand ils sont gris On a même plus de contact Ça fait des mois J'dis aux gens que c'est une passe Des barres, j'veux pas en débattre Tes lèvres, dans mon coup, c'est un leurre J'mets le masque c'est inévitable Des sursauts dans l'vide, toi et moi c'est inéluctable Cauchemar, tu te meurs dans mes bras, je te vois perdre ta flamme Tes yeux se vident, ton teint devient pâle Tu murmures tes dernières phrases Tu murmures tes dernières phrases Ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah, ah-ah-ah-ah, ah J'ai fait un rêve où plus rien n'était pareil On avait 60 ans, la mort nous avait séparés J'te perdais en accéléré encore et encore Tu restais de marbre, je priais pour que tu ne t'endormes, pas Quatre heures du tam putain de cauchemar Putain de cauchemar Putain de cauchemar Putain de cauchemar J'ai fait un rêve où plus rien n'était pareil On avait 60 ans, la mort nous avait séparés J'te perdais en accéléré encore et encore Tu restais de marbre, je priais pour que tu ne t'endormes, pas Quatre heures du tam putain de cauchemar Putain de cauchemar Putain de cauchemar Putain de cauchemar Putain de cauchemar