Je ne vis que dans l'évanescence
Pour tout vous dire, c'est dans les gares qu'on m'attend
Pour satisfaire des mensonges volontaires
Mais dites-moi quelles noires intrigues
Se trament derrière ces volets clos
Dans les nuages, il y a des mystères
Qui vous rendent téméraires
J'ai l'habitude des choses éphémères
Voyez-vous, je suis d'affaires
Exit le cycle mythomane
Exit le cycle mythomane
Exit le cycle mythomane
Sans cette façon de plaire imaginaire
Sans cette façon de plaire
La vérité qui s'égare au fond
Chose utile qui fuit son ombre
C'est quand même si puissant, ce vide indécent
Sur les quais, les gens dorment
Sans y voir les gendarmes
Le sifflet de train sonne et on vous poinçonne
Sans doute conforme aux accès d'excès
Il n'y a que l'ivresse pour ce faire
Pour se rendre loin des bornes
Il faut faire vite au point de confondre
Le printemps et l'automne
Suis-je un mythomane
Sans cette façon de plaire imaginaire
Sans cette façon de plaire
Je n'existerais que dans les rêves
Jusqu'au réveil, jusqu'au matin
Aimez-moi dans mes chimères
Je ne suis qu'une étrangère
Exit le cycle mythomane
Exit le cycle pas pour moi
Mais qu'est-ce qui gicle encore une fois
Exit le cycle
Selon toi, mais qu'est-ce qui vibre dans nos regards
Exit le cycle mythomane
Exit le cycle mythomane
Exit le cycle mythomane
Sans cette façon de plaire imaginaire
Sans cette façon de plaire imaginaire...
