Credits
COMPOSITION & LYRICS
Baptiste Paul, Joseph Molle
Songwriter
Raphael Hugo Lucas Cambillau
Songwriter
Lyrics
Dépendant de vices instables
A marcher dans les rues de ma ville où le vide s'installe
La lune comme un projecteur dans le ciel en larme
Eclaire les traces et ces âmes contenus dans l'ensemble de ces témoins qui ne parlent pas
Les émotions qu'elles portent en elles sont toujours palpables
Animent l'atmosphère en se déversant comme une cascade
Dans les veines de ces endroits
Où semble encore palpiter ces histoires qui ne partent pas
Errant dans cette sorte de rêve lucide réel
Je caresse de mes pas ces pavés que j'ai battu tant d'fois
Je garde mon sang froid à l'approche de ces scènes quasi-matérielles
Me renvoyant à voir là où j'ai perdu tant d'moi
Que ce soit ces potes que j'ai délaissé alors qu'on laissait défiler
Les heures sur c'banc où j'm'empressais d'aller
Ou cette fille dont j'm'étais épris mais qu'j'n'ai pas embrassé
Alors que des années durant elle m'hantera juste en l'ayant enlacé
Et si les sentiments s'en vont avec le temps
Les sensations, elles, s'amassent
Elles parsèment les sentiers de senteurs associées à des souvenirs datant
De ces saisons dépassées qui sont restées ancrées dans ces traces
Et dans mes phases les plus intimes
Je repasse dans ces parages où j'ai égaré ces bouts de vie
Et j'vois qu'elles scintillent tout en s'enfonçant dans mes abimes
J'sais pas vraiment c'que j'cherche en r'passant par ici
Si, l'excitation brûlante
De ces époques où chaque situation semblait naissante (Ouais)
De plus en plus d'instants de vie se ressemblent, j'me perds en y cherchant du sens
J'enchaîne les journées, indifférent à c'qui m'entoure comme si mon corps s'était privé de sens
Le pire c'est qu'ces souvenirs sont peut-être que des fictions
J'ai tant rêvé ma vie que toute ma ville n'est plus qu'une illusion
Et dans ces effusions de sentiments mitigés, je le sais,
Rien ne me ramènera dans les travées atrophiées de ce théâtre abandonné
Mais quand le cœur de ma ville
Bat, je suis sous son emprise
Je me laisse porté dans ce tableau de ma vie
Peint sur les murs de ces rues dans l'style impressionniste
Ouais, quand le cœur de ma ville
Bat, je suis sous son emprise
Je me laisse porté dans ce tableau de ma vie
Peint sur les murs de ces rues dans l'style impressionniste
Dès que je m'éloigne
Les rues semblent si calmes si loin de ces battements incessants
Une nappe de brume recouvre ces souvenirs indécents
Et le bleu de la nuit se mêle à celui de mes sentiments
Mais j'ai senti l'manque à chaque fois que je suis parti
Comme si j'avais de cet art gravé dans les coins de mes yeux
Mais dès qu'je rentre je rêve de partir loin d'ici
Avec l'espoir que mes névroses d'ado dépérissent en ces lieux
Je ne fais qu'osciller entre des envies opposées
Apposé sur mes pensées sont ces tensions que je me suis imposé
Insensé je sais, mais impassible je suis
Dès lors que cette partie de moi prend le dessus sur mon esprit, et
Parfois j'en viens même à me tromper
Je troque mon cœur ainsi que ses démons contre une seconde de ce présent que je sais tronquée
Mais c'est peine perdu, les rues se reflètent dans le ciel
Qui, comme un rappel, me ramènent à tout ce qu'elles détiennent en elles
Mais quand le cœur de ma ville
Bat, je suis sous son emprise
Je me laisse porté dans ce tableau de ma vie
Peint sur les murs de ces rues dans l'style impressionniste
Ouais, quand le cœur de ma ville
Bat, je suis sous son emprise
Je me laisse porté dans ce tableau de ma vie
Peint sur les murs de ces rues dans l'style impressionniste
Mais quand le cœur de ma ville
Bat, je suis sous son emprise
Je me laisse porté dans ce tableau de ma vie
Peint sur les murs de ces rues dans l'style impressionniste
Ouais, quand le cœur de ma ville
Bat, je suis sous son emprise
Je me laisse porté dans ce tableau de ma vie
Peint sur les murs de ces rues dans l'style impressionniste
Writer(s): Baptiste Molle
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